Interview de Pierre-Jean Ibba

Pierre-Jean Ibba est directeur de la salle de spectacles l’ED&N (prononcer Eden) à Sausheim, dans le Haut-Rhin. Avec son équipe, il a, dès le départ, soutenu le projet de Pascal Jacquemin et mis les moyens de production à disposition du groupe.

Donc, Pascal Jacquemin a débarqué un jour dans votre bureau et vous a dit « Voilà, j’ai fait un disque avec Alain Bashung qui n’a pas marché il y a 40 ans, je voudrais le refaire, vous en êtes ? », c’est ça ?

(Rires) Pas exactement non. Pascal est effectivement venu me voir en 2020 pendant le confinement parce que nous avions fait un appel à projets sur les réseaux sociaux, mais à l’époque c’était pour Gram_Pass, le groupe qu’il a créé avec son fils Basile. C’est plus tard, que Rejouer Figure Imposée a émergé et nous avons tout de suite été emballés. À l’ED&N nous soutenons entre deux et quatre projets par an et celui-ci s’imposait.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce projet ?

Il est d’une richesse incroyable, porté par des musiciens qui sont de sacrées pointures. Je ne me rendais pas compte que c’était ambitieux à ce point-là. Ce n’est pas un album forcément facile d’accès, mais c’est ça qui est passionnant. Tous les mots ont un sens, tous les mots ont du sens. Quand j’en parle à des gens, fans ou pas de Bashung d’ailleurs, ils sont au moins curieux.

Vous-même, quels rapports entretenez-vous avec Alain Bashung et son œuvre ?

Je suis fan depuis toujours. Bashung, c’est énorme. Je l’ai vu pour la première fois en concert quand j’avais 17 ans. Tout me parle dans ce qu’il a écrit. Nos vies sont constituées de plein de substrats, les chansons de Bashung en font partie.

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